Photo M T Peyrin 2013| Traversée de Nuit Pont Guillotière
Qu’est-ce qui passe ici si tard,
qui s’appuie au vent, au souffle, à l’oubli des saisons
et cherche encore refuge dans le silence des pierres ?
la question accorde à la blessure, on prend.
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Voyageur fatigué frappant à sa propre porte, on ouvre, qui est là
dans cette antre sublime, en sueur de vertu, en paletot de merveilles ?
On pose son barda dans le soir qui crépite, on s’attarde à la voix
qui dit ceci cela, ne te tracasse pas,
ne te tracasse pas, il nous reste l’élan, l’outil à vivre.
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Qu’est-ce qui passe ici si tard ?
Eux dedans, on veille
avec ce peu qui nous vient
ramassé sous la lampe.
La main interroge, se perd,
si près de
est-ce là qu’on se tient ?
sous la lumière de la lampe
à essayer de retenir ce cavalier pressé
qui chevauche la nuit et déjà disparait.
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